1 France

 

septembre 2011

Fermer sa maison n’est pas chose facile et les dernières nuits ont été bien courtes… Heureusement, nous sommes adorablement entourés : Valou, la maman de Sabine, «livrée à domicile» pour la énième fois par François le papa, nous a donné un sacré coup de main en briquant la maison en ses endroits les plus cra-cra : encore un immense merci !! La marraine de Martin a eu la gentillesse de se sacrifier en l’emmenant, avec Amélie, au « restaurant nuggets-frites », tandis que d’autres amis recevaient Inès en gîte et couvert pendant deux jours. Sans compter celles et ceux qui sont venus faire un dernier bisou à l’improviste ou livrer des confitures maison (dont on avait entendu parler, mais que l’on n’espérait plus emporter, faute de temps). Il restait encore les dernières bricoles à caser, les derniers tris à faire («tout ne pourra pas rentrer» répétait Thierry, pour que Sabine ne s’emballe pas sur le contenu des valises…) et le dernier coup de serpillière (bon sang, que la maison est grande !!) juste avant que les locataires ne débarquent avec leur camion pour emménager…

Bref, il manquait quelques heures à ce jeudi 1er septembre pour que nous partions sereins et c’est dans une certaine précipitation et le ventre vide depuis le matin -pas le temps de manger… pardon à nos enfants chéris qui n’ont pas bronché de la journée et ont accepté pour tout repas un paquet de chips et 3 tomates-cerise vers 17h- que nous avons embarqué, sans le ranger, tout notre chargement…

Epuisés, nous sommes allés chercher du réconfort chez le papa et la maman de Sabine, qui nous attendaient avec un bon petit apéro bien frais, un bon petit dîner et des livres que les enfants se sont empressés de dévorer, les leurs ayant été enfermés dans les bagages depuis la veille (quelle erreur !). Une fois requinqués, nous avons serré «‘Rand-Père et ‘Rand-Mère» très fort dans nos bras et donné nos dernières recommandations administratives à François, notre «ange-gardien des sous et de la paperasse», puis nous sommes allés nous échouer à Chasse-sur- Rhône, 15 km plus loin, dans le jardin de la maison du papa de Thierry, cette fois. Pour un départ, ce n’était pas très concluant… Nous avions besoin de dormir, c’est tout.