juin 2012
Szeged
Ville proprette, rues animées, terrasses de restos envahies : nous sommes bel et bien revenus en Europe « industrialisée et développée » ! En revanche, nous ne sommes pas encore familiarisés avec le hongrois, d’où une certaine errance dans la ville, dont nous parvenons tout de même à trouver la synagogue (fermée… trop tard…).
Bugac
Bernard et Josette (rencontrés à Horezu, Roumanie), nous avaient conseillé le spectacle équestre présenté au cœur du Parc National de Bugac. L’endroit n’est pas évident à trouver et nous ne maîtrisons toujours pas le hongrois, sans compter le manque de perspicacité de notre GPS à nous indiquer les petits chemins sympathiques… Heureusement, nous arrivons à temps et pouvons admirer les cavaliers-acrobates qui nous en mettent plein la vue ! Il y a aussi le coin des cochons frisés, qui se roulent dans la boue : Thierry est fan !... L’endroit est paisible, nous y pique-niquons donc, avant de reprendre la route, direction la capitale.
Budapest est une ville extraordinaire, partagée en deux géographiquement : la colline de Buda d’un côté, celle de Pest de l’autre, avec le Danube pour arbitre. Nous débutons notre découverte par un drôle de parc, le Parc des Statues : il s’agit d’une sorte de sanctuaire pour statues de l’ère communiste, qui ont eu la chance de ne pas être déboulonnées sur place après la chute du Mur de Berlin. On y retrouve Staline, Lénine, Marx, et leurs copains de l’époque, ainsi que de véritables fresques grandeur nature à la gloire du communisme : étonnant !
Dernière étape hongroise : le Lac Thermal d’Héviz, où, là aussi, l’eau sort de terre à 38°C. Nous sommes un peu surpris car l’endroit est surtout fréquenté par des personnes âgées… En même temps, une voix d’hôtesse rappelle aux visiteurs les horaires de telle ou telle activité et il faut sans cesse dire aux enfants de ne pas courir ni parler trop fort, car on sent très vite les regards peser sur nos chers bambins un peu vifs … Et pour couronner le tout, la pluie débarque ! Bref, nous nous réjouissions à l’avance de ce bain chaud géant, mais nous écourtons un peu, en profitant tout de même de la vigoureuse douche chaude des vestiaires (qui change du faible débit tiède de la douche du camping-car !). Jusqu’à la frontière slovène, la route est bordée d’arbres divers et de vastes plaines cultivées. Côté scolaire, Amélie déchiffre de plus en plus de mots et se met à les écrire.