janvier-février 2012

                      Les rencontres :

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Ibrahim du site d’Al-Humaymah : il nous a donné de l’eau en branchant directement notre tuyau sur la citerne de son toit.

-Ibrahim du Wadi Rum : il nous a emmenés vers son campement voir le coucher de soleil et puis il nous a préparé un bon petit thé et du feu sous les étoiles ; il nous a aussi invités dans sa famille à boire le thé près du feu et nous avons partagé le goûter avec eux.

-Ahmad d’Aqaba : il nous a emmenés voir les poissons et les coraux en plongée avec masques et tubas, mais on a eu peur des méduses. Heureusement, il nous a offert un thé bien chaud pour nous réchauffer. On a déjeuné avec lui sous sa tente-parasol et le lendemain, il est venu manger dans le camion : des courgettes, avec les poissons (rouges à rayures blanches et espadon) qu’il avait pêché le matin. Nous étions trop contents de le retrouver trois semaines plus tard, à notre retour à Aqaba !
-Au bord de la Mer Morte, un monsieur « qui gardait la Mer Morte » (dixit
Amélie) a donné un bigarreau à Amélie.

-John et Deanna, des Américains qu’on a rencontré à Béthanie (le site du baptême de Jésus) et qui nous ont invités à manger bien après, à Amman. Ils nous avaient préparé un repas yéménite, parce qu’ils y habitaient avant.

-La famille Delfosse : Adélaïde, l’aînée, Gaspard, le second et Marguerite la dernière, avec leurs parents François et Caroline. Nous les avons rencontrés à Jérash et ils nous ont invités 2 jours dans leur maison à Amman
. On a joué à cache-cache, au ping-pong, sauté sur les lits avec la musique, regardé un dessin-animé après la spaghetti-party entre enfants et puis nous nous sommes baladés ensemble dans le vieux quartier d’Amman. Nous sommes entrés dans la Maison du Savon : ça sentait bon ! Nous avons traversé un marché (le plus animé qu’on ait vu) de fruits et légumes, où les marchands hurlaient : « Ils sont bons, mes concombres et mes tomates ! » (en arabe, bien sûr). Amélie a essayé de crier plus fort qu’eux, mais elle n’y est pas arrivée…
-Kaled de Dhibban : on a bivouaqué à côté de chez lui et il a offert une couverture en laine de mouto
n à Inès et il nous a invité à déjeuner chez lui le lendemain, après que nous ayons visité le site d’Umm-al Rasas. Il y avait au menu, dans un grand plat rond : du poulet et du riz avec des petits pois ; c’est le plat que l’on mange le plus en Jordanie. Après le repas, nous avons construit une cabane avec tous les coussins du canapé et nous avons bien rigolé avec le grand garçon, A
mjad.

-Salah de Shobak : son campement était fermé mais il nous l’a ouvert pour que nous puissions y bivouaquer. Il nous a offert un thé dans une pièce où il y avait un poêle à gazoil : ça fait du chaud mais ça fouette !!

-Rezeq du village de Bédouins d’Umm Sayhoun : nous l’avons rencontré à Little Pétra (Siq-al-Barid) qu’il nous a fait découvrir à la tombée de la nuit. Il nous a apporté le thé dans le camping-car et a fait un concours de dessins avec nous. Son frère Mohammad était le juge. Le lendemain, il nous a guidés dans Pétra jusqu’au Monastère (ou Deir) : il y avait beaucoup de marches et on était très fatigué en arrivant ! A Petra, les ânes et les mules descendent les marches au galop !! On a pique-niqué dans une grotte, en face du Deir.

    Comme on a retrouvé ensuite les Delfosse pour le week-end, Rezeq nous a proposé de dîner tous ensembles dans la maison de ses parents . Le repas était délicieux : riz, poulet, patates, petits pois, aubergine fondante. Avec les copains, on a trop bien joué parce qu’on se cachait et on fonçait sur Rezeq quand il arrivait ! Il chantait « Frèro Jacquot » pour se donner du courag
e et ça nous faisait bien rire ! C’était la soirée « rigolage ».
-Ali, le papa de Rezeq, nous a emmenés dans les dunes chez ses cousins bédouins. Les grands garçons nous ont invités à jouer sur la petite voiture qu’ils avaient fabriquée eux-mêmes avec une planche, 4 roues et deux ficelles pour faire les manettes. Le cousin d’Ali nous a montré comment il fabriquait le pain : d’abord, il prépare une pâte. Puis il fait chauffer une grande plaque
en fer ronde dans la braise. Ensuite, il étale la pâte à pain sur la plaque et enfin, il la recouvre de braises et de cendres chaudes. Il repose la plaque dans le feu et il fait cuire une demi-heure. Quand c’est cuit, il fait glisser les braises et les cendres et il tape la plaque par terre pour décoller la galette et il la tape fort sur le tapis pour enlever toute la cendre. Et là, bon appétit !



                          Nos lieux préférés :

-le Wadi Rum, parce qu’on a fait une grande balade en pick-up et qu’on a vu le coucher de soleil avec Ibrahim qui nous a préparé un thé et du feu sous son rocher, près de sa tente, sous les étoiles ;

-Pétra, parce que c’est joli et on peut crapahuter dans les montagnes multicolores ;

-Jerash, parce qu’on pouvait escalader les colonnes effondrées ;

-Umm-ar-Rasas, parce qu’on a fait une partie de « sardines » (un joueur se cache et ceux qui le trouvent se cachent avec lui ; le dernier à trouver les autres a perdu) dans les ruines ;

-La forteresse de Kerak, parce qu’on s’est promené dans plein de souterrains ;

-Le château de Shobak, parce qu’on est descendu dans un escalier souterrain très profond (au moins 350 marches !) avec une seule lampe de poche pour nous 5 !

-Azraq, parce qu’on a réussi à ouvrir la porte en pierre qui pesait, tenez-vous bien, 1 tonne !!

-La Mer Morte, parce qu’on peut lire le journal en se baignant, sans bouée, et qu’en plus on est sûr qu’aucune petite bête ou algue ne viendra nous frôler, car elle est tellement salée que seul l’homo touristicus peut y survivre ! On a fait un gros, un énorme château de sel sur la rive et Inès a peint des dessins de style nabatéen avec du marc de café « arabe » sur les cailloux du coin pique-nique.
 

10• Jordanie